olf blue-e-motion : Volkswagen avance sur l'électrique
Pour l'heure cantonnée à l'état de concept, la Golf électrique garde pourtant les pieds sur terre. Camouflée derrière les lignes convenues de l'actuelle compacte de Wolfsburg se dévoile, en effet, une motorisation aboutie et rigoureusement rationnelle. Il s'agit d'un bloc électrique alimenté par des batteries lithium-ion, qui octroie à cette étude une puissance maximale de 115 chevaux (85 kW). En utilisation classique, cette Golf pourra compter sur 69 ch (50 kW) et ainsi préserver la longévité de ses batteries. Modeste, Volkswagen annonce pour l'heure une autonomie proche des 150 km tout en évoquant la perspective de d'imminentes avancées qui permettrait de prolonger encore son rayon d'action.
Au coeur des recherches, l'autonomie est ici optimisée par une série de choix techniques comme la bride de vitesse, fixée à 135 km/h. Néanmoins, la Golf électrique couvre un spectre assez large d'utilisation et propose même trois profils de conduite : ''Normal'', ''Comfort+'' et ''Range+''. Agissant comme un garde-fou, ce système fait varier l'autonomie en limitant la puissance mise à disposition. Pour optimiser le plein d'électricité, il faudra se rétreindre au mode ''Range+'' qui ne libère que 69 ch pour une vitesse de pointe jugulée à 105 km/h.
Fidèle à sa vocation de polyvalente, la Golf demeure relativement vive en utilisation ''normale'' et signe un honorable 0 à 100 km/h en 11,8 secondes. Pas de quoi coller au siège, mais suffisant pour effectuer une manoeuvre de dépassement, selon Volkswagen. La compacte peut, en outre, compter sur un couple de 270 Nm qui autorise, comme de coutume sur les véhicules électriques, des démarrages nerveux.
Une récupération d'énergie réglable
Comme l'Audi A1 e-Tron, la Golf blue-e-motion compte beaucoup sur la recharge partielle des batteries par l'énergie cinétique du véhicule et dispose même d'un témoin sur le tableau de bord indiquant, en temps réel, la valeur des watts récupérés. Il est ainsi possible d'opter pour différents modes via le levier de boîte automatique ou les palettes au volant. Le premier niveau dispense de récupération et libère donc le véhicule de toutes frictions pour une meilleure efficience. Le dernier mode, très utile en descentes, emmagasine un maximum de courant dans les batteries en accentuant la friction des freins avec les roues.
Avec 1 545 kg sur la balance, la Golf blue-e-motion affiche un sur-poids de 205 kg par rapport à son équivalent diesel, avec la boîte DSG. Quant au prix, l'écart n'est pour l'instant pas évoqué par le constructeur. Il faudra attendre encore quelques temps, la commercialisation de cette berline compacte ''zéro émission'' n'étant prévue que pour 2013, voir 2014
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